Exposition au Grand Palais - 2017

TEMOIGNAGES

  • Charles Vincent, ART ET DECO - La Rochelle


    Clair-Obscur

    Entre lumière et ténèbres, la peinture d'Omer reflète les errements de la condition humaine. Qu'il soient âpres ou flamboyants, tendres ou tragiques, ses portraits sont rougis au couteau. avec, tapi dans le noir, quelque chose de poignant. Chez l'enfant des Caraïbes, la main est invariablement guidée par l'émotion de l'instant, mais l'ombre cède peu a peu du terrain à la lumière. Entre âme angoissée et cœur joyeux, le chemin qui conduit à la paix intérieure est tout en clair-obscur.Texte: de Charles Vincent - Photo Sylvie Curty

  • Ouest-France,

    «La galerie l'Art Vivant accueille, jusqu'au 31 janvier, trois artistes régionaux. Omer Amblas, artiste peintre guadeloupéen, a adopté la Vendée après son service militaire à Fontenay-le-Comte. « A 9 ans, j'ai reçu mes premières félicitations à l'école pour mes dessins et peintures. J'ai toujours continué à peindre, mais c'est une exposition au Grand Palais à Paris, en 1981, qui m'a ouvert de nombreuses portes. » S'il a quitté la Guadeloupe très jeune, il a gardé au fond de lui les couleurs flamboyantes de ses Caraïbes pour peindre les gestes du quotidien, des regards, la vie ensemble... La visite continue avec une promenade marocaine du photographe Fabrice Chappaz. Il a parcouru les ruelles de la médina de Marrakech pour saisir les scènes de la rue et « garder des traces de tous les instants de la vie ». A ces tableaux, se mêlent harmonieusement les sculptures légères et souples à la cire de modelage de Béatrice Planchais. « J'aime travailler la matière, je joue avec la cire, c'est une nécessité joyeuse », confie-t-elle, inspirée par la danse contemporaine qu'elle a pratiquée durant de nombreuses années.»

  • Art Actualité Magazine,

    «L’œuvre est poignante, expressive et spontanée, dévoilant avec subtilité la richesse intérieure des personnages. Omer Amblas ne peint pas des visages, il dépeint des états d’âmes. De la simplicité d’une écriture qui flirte avec l’art brut, il réussit à traduire la vérité des émotions. La complexité de son alchimie chromatique lui permet d’éclairer les visages au rythme de ses impulsions. Le chaud et le froid se conjuguent, laissant poindre la douleur et la joie de vivre de ses origines caribéenne. La gestuelle de cette écriture, qui s’apparente à la figuration libre, est directement inspirée par l’humeur de cet artiste. Dans un espace commun, il allie son vécu aux réminiscences d’une jeunesse antillaise à jamais marquée par la souffrance de son peuple. Des notes de tristesse et d’espoir se devinent dans les tourbillons colorés de cette œuvre empreinte d’une évidente universalité qui témoigne du destin des hommes.»